La FHF prend acte du résultat du vote qui s’est tenu ce soir à l’Assemblée nationale et qui a conduit à la chute du gouvernement de François Bayrou.
Dans l’attente de la constitution rapide d’une nouvelle équipe gouvernementale, la FHF rappelle avec force que les enjeux de santé doivent, plus que jamais, demeurer une priorité nationale, dans un moment décisif pour notre système de santé.
Comme l’a montré une enquête d’opinion toute récente, publiée en amont du vote de confiance à l’Assemblée nationale, la santé demeure, juste après le pouvoir d’achat, la deuxième priorité des Français. Elle est au cœur de notre contrat démocratique et doit être traitée comme telle. Nos propositions sont sur la table et à la disposition des parlementaires, afin d’éviter que les établissements publics de santé et médicosociaux ne subissent les conséquences de l’instabilité politique.
La priorité des priorités est de garantir à la santé un budget adapté, inscrit dans une trajectoire pluriannuelle.
La loi de programmation en santé, que nous avons présentée au printemps, constitue une boussole pour rassembler l’ensemble des acteurs autour d’une vision partagée. Elle permettra de dépenser mieux, non de dépenser plus. À l’image de la loi de programmation militaire, qui fixe durablement les moyens de l’armée, elle doit inscrire la santé dans une trajectoire de long terme et donner aux établissements la visibilité dont ils ont besoin. Tout doit être fait, parallèlement, pour éviter un retour aveugle du rabot budgétaire, qui viendrait enrayer les signaux positifs observés ces derniers mois à l’hôpital public : en matière d’activité ou de diminution de l’absentéisme, par exemple.
L’hôpital et le secteur médico-social publics demandent simplement de la visibilité et des financements à la hauteur des missions qu’ils assurent pour nos concitoyens. Ni plus, ni moins.
À cette fin, la FHF rappelle l’impérieuse nécessité de doter la santé d’un ministère de plein exercice dans le prochain gouvernement.
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